Les chiffres de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), témoignent d’une belle progression des allergies alimentaires, puisqu’elles auraient doublé en l’espace de 5 ans, atteignant 3,5 % des adultes et 8 % des enfants.
Ces derniers réagiraient davantage aux aliments d’origine animale, tels que le lait ou les œufs. Cependant, leurs allergies disparaîtraient souvent d’elles-mêmes en grandissant…
(image extérieure au site : http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/faq/27800-oeufs-bienfaits-pour-la-sante-des-oeufs)
Les adultes seraient, quant à eux, davantage touchés par les aliments d’origine végétale, comme les fruits, les légumes et, bien sûr, la très commune allergie à l’arachide.
Attention, il ne faut pas confondre l’intolérance alimentaire avec l’allergie alimentaire : dans le premier cas, il s’agit d’une mauvaise digestion de l’aliment : si elle peut s’avérer très gênante, le système immunitaire n’est pas, ici, remis en cause. Alors que dans le second cas, il qualifie l’aliment en question d’« ennemi », entraînant des réactions parfois violentes, comme les œdèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiques.
Aujourd’hui, il n’existe pas de traitement contre les allergies alimentaires : de fait, il est recommandé de proscrire les aliments incriminés de ses menus, en attendant la venue d’un traitement efficace. Parmi les pistes les plus prometteuses, figure le travail du site http://www.dbv-technologies.com…