Troubles musculosquelettiques : 5 conseils pour les éviter

La notion de TMS englobe toutes sortes d’affections qui touchent les structures proches des articulations. Tendinite, lombalgie, syndrome du canal carpien, syndrome de Raynaud, épicondylite, bursite du genou : la liste est longue. Si certaines dispositions génétiques ou physiques peuvent augmenter le risque de développer un trouble musculosquelettique, les conditions de travail jouent un rôle prépondérant dans leur apparition. Découvrez 5 conseils pour prévenir le développement ou l’aggravation des TMS.

Adopter une meilleure hygiène de vie

C’est la base de la santé, et pourtant, avec le tourbillon de la vie privée et professionnelle, il est parfois difficile de conserver de bonnes habitudes. Une hygiène de vie saine devrait commencer par une nuit de sommeil réparatrice. Or, le sommeil est facilement impacté par la douleur, le stress et les angoisses. Il convient de mettre en place un rythme régulier avant l’apparition ou l’aggravation des TMS. Se coucher à heures régulières même le week-end, instaurer un rituel d’endormissement, bannir les écrans une heure avant le coucher constituent les étapes fondamentales pour trouver aisément le sommeil.

Une bonne hygiène de vie, c’est aussi une alimentation équilibrée, un IMC compris dans la moyenne, une activité physique non traumatisante et régulière et des étirements quotidiens afin d’entretenir la souplesse.

Choisir des EPI adaptés au milieu de travail

Les équipements de protection individuelle ont pour objectif de protéger le professionnel des risques de son environnement. Certains EPI paraissent évidents : la charlotte pour le chirurgien, les gants pour le mécanicien, la blouse pour le laborantin, le tablier pour le métallurgiste. D’autres EPI, en revanche, sont parfois laissés de côté. 

Or, des chaussures de sécurité légères participent entièrement à la prévention des TMS dans certains métiers. En assurant une foulée agréable et en réduisant les tensions dans les jambes, elles aident aussi le professionnel à adopter la bonne posture ergonomique, celle qui lui évitera de tirer sur ses tendons ou ses ligaments.

Entretenir sa forme physique et sa masse musculaire

Un corps plus musclé va moins solliciter les articulations lors d’un effort. Vous portez beaucoup de charges ? Ajoutez quelques séances de musculation du haut du corps à votre entrainement hebdomadaire. Vous passez votre temps à changer de posture ? Des cours de yoga pourront vous aider à gagner en mobilité et en confort dans vos positions. Vous restez assis une bonne partie de la journée ? Essayez d’organiser des mini pauses toutes les heures pour faire quelques pas, vous étirer, grimper un escalier ou faire des pompes.

Adapter le poste ou le geste lorsque cela est possible

Les gestes répétitifs ou effectués dans une mauvaise posture mènent rapidement à la douleur. Vous pouvez demander à votre hiérarchie d’évaluer les risques liés à certains actes de votre quotidien. Ensemble, vous pourrez ensuite essayer d’aménager le poste ou le geste pour qu’il sollicite moins l’employé, par exemple en investissant dans un outil ou en ajoutant un élément de confort (siège, repose-poignet).

Le saviez-vous ? Les EPI sont à la charge de l’employeur. Si vous estimez en avoir besoin, vous pouvez parfaitement faire la demande auprès de votre entreprise pour obtenir une chaussure de sécurité pour femme confortable ou un bon de remboursement à l’achat.

Prendre soin de sa santé mentale

Les troubles musculo-squelettiques se développent plus facilement chez les personnes stressées, angoissées ou trop absorbées par leur travail. Ménagez-vous du temps libre lorsque vous n’êtes pas en exercice. Il est important de continuer à faire des choses qui vous plaisent, à lire, à rencontrer des personnes, à prendre l’air.

En cas de soucis avec vos collègues ou votre hiérarchie, n’hésitez pas à faire appel à un médiateur ou à consulter la médecine du travail.

source image à la une : Pexels