Même si on est d’accord sur le principe, envisager un divorce ou divorcer n’est pas toujours facile, loin s’en faut. Pour de nombreuses personnes, un divorce ou une séparation est une forme d’échec. Souvent, rancœurs, regrets, reproches et incompréhensions diverses refont surface ce qui, par nature, ne facilite pas le processus même du divorce.

La « faute » n’a plus sa place dans le divorce en Suisse

Source : www.divorce.ch

C’est pourquoi – comme l’explique le site spécialisé dans le divorce en ligne : https://divorce.ch/  –  le législateur suisse a décidé de supprimer la notion de « faute » de son arsenal juridique concernant le divorce. Qu’elle ait ouvert la voie du « consentement mutuel » tout en gardant possible la forme classique du divorce, ne permet pas pour autant d’y invoquer les infidélités et autres « trahisons ». En Suisse, depuis le XXIème siècle la loi s’occupe de la suite pratique du divorce, pas de ses causes ! De plus, les règles juridiques concernant cette suite ont été amplement standardisées ce qui, là aussi, permet d’éviter « les coups bas » et autres « revanches » des futurs divorcés.

Les différents peuvent être « travaillés » avec un médiateur

Pour autant, cette simplification juridique et administrative ne peut pas toujours, à elle seule, effacer les différends entre époux concernant leur après divorce. C’est pourquoi pour un divorce à Genève ou ailleurs, il est possible de faire appel à un médiateur. Les futurs divorcés peuvent s’appuyer sur son écoute bienveillante pour trouver des terrains d’entente. Parfois, c’est le juge qui les renvoie à une médiation avant de prononcer le divorce.